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Enjeux de rentabilité et besoins des exploitations agricoles de petite taille en matière de commercialisation et distribution de leurs produits
Titulaire

Mundler, Patrick

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Le projet vise à documenter les enjeux de commercialisation que rencontrent les fermes de proximité commercialisant en circuits courts et à étudier dans quelle mesure des outils de mutualisation seraient susceptibles de répondre à ces enjeux.

Plus précisément, le projet a pour objectifs :

  • De documenter et analyser les enjeux de commercialisation des fermes de proximité commercialisant leurs produits en circuits courts de commercialisation.
  • D’étudier si et comment ces fermes de proximité, souvent de petite taille, peuvent participer davantage au renforcement de l’autonomie alimentaire du Québec, et en particulier, accroitre significativement la place des produits locaux dans les marchés institutionnels.
  • Examiner la faisabilité organisationnelle, opérationnelle et économique d’un appui à la mise en oeuvre d’outils de mutualisation pouvant venir en appui à ces fermes afin de les aider à passer d’une commercialisation individuelle directement aux consommateurs à une commercialisation collective susceptible d’approvisionner le marché institutionnel.

 

Politiques publiques et pratiques agroenvironnementales
Titulaire

Gaboury-B., Marie-È

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Les effets des activités agricoles sur l’environnement (eau, sol, biodiversité, changements climatiques) sont de mieux en mieux documentés et soulèvent des préoccupations sociétales. Dans ce contexte, les politiques agricoles s’ajustent, les réglementations se renforcent, des aides financières pour aider les entreprises à s’adapter et améliorer leurs pratiques sont offertes, des instruments économiques se développent, etc. Le choix des politiques et des meilleures façons de les mettre en œuvre reste un défi devant la complexité des enjeux agroenvironnementaux.

La professeure Marie-Ève Gaboury-Bonhomme mène et participe à des projets de recherche en lien avec les politiques agroenvironnementales et s’intéresse particulièrement à leur conception et à leur mise en œuvre. Elle est activement engagée dans le Réseau québécois de recherche en agriculture durable (RQRAD).  

  • 2022-2026 : Pratiques pour réduire l’utilisation des pesticides de synthèse au Québec : étude sociopolitique et macroéconomique des effets, des freins et des incitatifs, en collaboration avec plusieurs chercheurs de différentes universités et centres de recherche, financé par le Fonds de recherche du Québec - Nature et technologies.
  • Depuis 2020 : Direction du mémoire de maîtrise de William Bernard, qui porte sur les politiques d’appui au développement des technologies agricoles vertes dans le contexte canadien.
  • Depuis 2020 : Différentes études exploratoires sur les processus délibératifs, de co-construction des politiques publiques, ainsi que sur leur mise en œuvre considérant, entre autres, la transition agroécologique du secteur agricole
Assurance récolte et gestion des risques climatiques par les entreprises agricoles
Titulaire

Gaboury-B., Marie-È

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Le secteur agricole est soumis à des aléas climatiques (gel, grandes chaleurs, sécheresse, inondations, ouragans, etc.) pouvant causer d’importants dégâts aux cultures et occasionner des pertes de revenu pour les entreprises. Dans le contexte actuel de changements climatiques et de hausse des événements extrêmes, ces pertes potentielles prennent une place encore plus importante dans les choix de stratégies des gestionnaires agricoles pour bien gérer leurs risques. Certaines de ces stratégies relèvent de l’autogestion de leurs risques, d’outils dits privés ou encore d’assurances et des programmes gouvernementaux. L’assurance récolte est une politique publique majeure et en croissance en Amérique du Nord. C’est un programme dont la mise en œuvre est complexe et dont le taux d’adhésion varie selon les territoires, les modalités des programmes, et les secteurs/cultures.

La professeure Marie-Ève Gaboury-Bonhomme développe une programmation de recherche sur l’assurance récolte et la gestion des risques climatiques en agriculture. Elle s’intéresse plus particulièrement au programme québécois et aux facteurs subjectifs qui influencent les stratégies de gestion des risques climatiques au sein des entreprises agricoles.

  • 2021-2023 : Étude sur la compréhension des choix des gestionnaires agricoles sur la gestion des risques associés aux pertes de culture (revue de littérature, enquête et entrevues semi-structurées), en collaboration avec Jacinthe Cloutier, projet financé dans le cadre du Concours ministère des Finances du Québec et CIRANO.
  • 2020-2023 : Groupes de discussion avec des producteurs.trices agricoles et Delphi avec des experts québécois pour mieux comprendre les facteurs expliquant l’adhésion des entreprises agricoles aux programmes d’assurance récolte, en collaboration avec Annie Royer, Jacinthe Cloutier et William Robitaille.
  • Depuis 2021 : Direction du mémoire de maîtrise de William Robitaille, qui compare la mise en œuvre des programmes d’assurance récolte dans le foin et le pâturage au Québec en Pennsylvanie.
L'accompagnement des entrepreneurs de la relève agricole : évaluation des dispositifs, mise en place de comités consultatifs et validation des retombées. Projet "Accompagne"
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Lepage, Fanny

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Le projet « Accompagne » est financé par l’entremise du programme Innov’Action Agroalimentaire, en vertu du Partenariat canadien pour l’agriculture, entente conclue entre les gouvernements du Canada et du Québec. Ce projet vise la réalisation de trois principaux objectifs :  

  1. Déterminer le niveau de connaissances et les perceptions des entrepreneurs agricoles et de leurs partenaires financiers à l'égard des dispositifs d'accompagnement;
  2. Déterminer l'impact des dispositifs sur les modalités de financement des entreprises agricoles;
  3. Accompagner la relève agricole dans la mise en place de conseils consultatifs et évaluer les retombées.

Ce projet propose dans une première phase de validation de réaliser une enquête, via questionnaires-web, auprès de directeurs de comptes agricoles d'institutions financières ainsi que de leurs clients afin de déterminer (i) leur niveau de connaissances et leurs perceptions à l'égard des principaux dispositifs d'accompagnement ainsi que (ii) les retombées de l'utilisation tels des dispositifs sur les modalités de financement offertes aux entrepreneurs agricoles.

Dans une deuxième phase, une recherche-intervention auprès d'entrepreneurs de la relève agricole sera réalisée. Celle-ci visera à mettre en place, à assurer le suivi et à évaluer les retombées de conseils consultatifs à titre de dispositif d'accompagnement. Au cours de cette deuxième phase, les participants seront initiés à la mise en place d'un conseil consultatif puis accompagnés dans l'implantation d'un tel dispositif dans leur entreprise pour une durée d'un an (recrutement des membres, planification des rencontres, accompagnement lors des rencontres, réalisation des synthèses des rencontres). L'évaluation des impacts du conseil consultatif sur l'entreprise et l'entrepreneur ainsi que de la satisfaction des entrepreneurs et des membres du conseil sera réalisée à la fin de l'année d'implantation.

La gouvernance à petite échelle : la formalisation de la gouvernance des PME sans ouverture du capital
Titulaire

Lepage, Fanny

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Des recherches récentes ont démontré que les producteurs agricoles tout comme les dirigeants des grandes entreprises sont encadrés, influencés, mais également contraints dans leurs choix stratégiques par un système de gouvernance constitué de parties prenantes diverses et de mécanismes variés de pilotage et de contrôle. La forte croissance de certaines de ces entreprises semble, elle aussi, se réaliser via un processus de formalisation de leur gouvernance et ce malgré l’absence d’ouverture du capital.

Ainsi, tel que démontré dans les start-ups, nous avons cherché dans ce projet à vérifier l’hypothèse que les dirigeants des entreprises agricoles qui souhaitent croitre de façon importante doivent être prêts à accorder un rôle important à certaines parties prenantes, via notamment des structures formalisées de gouvernance pour être en mesure de soutenir au mieux la croissance de leur entreprise.

C’est cette phase spécifique de transition au cours de laquelle les propriétaires-dirigeants choisissent de formaliser la gouvernance de leur exploitation qui fera l’objet du présent projet. En s’inspirant des recherches réalisées dans les petites entreprises, les entreprises familiales, de même que les entreprises en croissance, notre étude vise à préciser le processus de formalisation et les facteurs menant à sa mise en place en l’absence d’ouverture du capital au sein des entreprises agricoles. Ce projet, financé par la Chaire de recherche en gouvernance de sociétés, a ainsi permis d'approfondir les connaissances sur le processus de formalisation de la gouvernance, en précisant comment et pourquoi le dirigeant entame cette démarche via la réalisation de trois principaux objectifs :

  • Identifier les mécanismes intentionnels et spécifiques mis en place dans les exploitations agricoles de même que leur modalité de fonctionnement (le quoi ?) ;
  • Établir les conditions préalables à cette mise en place (le pourquoi ?) ;
  • Proposer un modèle présentant le processus de formalisation de la gouvernance (le comment ?).

Une synthèse des résultats du projet est maintenant disponible sur cette page

 

Vrais et faux agriculteurs. Regards croisés sur l'identité professionnelle des agriculteurs québécois et les définitions juridiques du statut professionnel
Titulaire

Mundler, Patrick

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L’agriculture est à la fois une branche de l’économie, un secteur professionnel et un ensemble de pratiques ayant pour objet principal la production de produits végétaux et animaux. Au Canada, comme dans le reste de l’Amérique du Nord et en Europe, les recensements agricoles retiennent des définitions de l’exploitation agricole larges et inclusives, dans le sens où toute entité produisant des produits agricoles dans l'intention de les vendre est recensée comme exploitation agricole (Statistique Canada, 2016).

Mais tous les détenteurs d’une exploitation agricole au sens statistique du terme sont-ils pour autant des agriculteurs ? Cette question est importante dans le sens où ce statut professionnel donne accès à divers droits, notamment celui de bénéficier des politiques agricoles.

Au Québec, on constate une polarisation de la taille des exploitations agricoles avec un maintien relatif du nombre de petites fermes et l’accroissement du nombre de grandes fermes. Cette polarisation témoigne d’un renouvellement de la population agricole avec l’arrivée dans ce secteur de personnes inscrivant leur projet d’établissement en agriculture dans un projet de vie plus large ou d’investisseurs avec un projet économique. Mais aucune recherche ne s’est encore penchée sur la façon dont les principaux intéressés positionnent eux-mêmes leur projet dans le développement de l’agriculture. Aucune recherche ne s’est non plus intéressée à la relation entre le droit (qui définit ce qu’est un producteur agricole) et les identités professionnelles des agriculteurs québécois dans leur variété.

Mobilisant des concepts issus de la sociologie du travail et du droit, notre projet vise à : 

-     qualifier les identités professionnelles qui caractérisent les agriculteurs québécois,

-     évaluer la façon dont les agriculteurs québécois inscrivent leur projet dans le développement de leur secteur professionnel et de leur territoire,

-     vérifier l’adéquation entre les définitions juridiques du statut professionnel et les référents sociaux et professionnels des agriculteurs.

Notre projet repose sur l’hypothèse que la réalité de l’agriculture québécoise est plus complexe et diverse que la représentation qui en est faite autour d’un noyau central et légitime représenté par l’agriculture familiale professionnelle, encadré à ses deux extrémités par une agriculture de loisir non rentable et non professionnelle d’un côté et une agriculture capitaliste, financiarisée et non familiale de l’autre. 

Pour remplir nos objectifs, notre projet se décline en deux volets complémentaires : une enquête qualitative auprès d’agriculteurs dans divers contextes visera à cerner leur identité professionnelle dans toutes ses dimensions et une étude juridique examinera comment la diversité interne de l’agriculture québécoise est prise en compte par l’encadrement juridique et normatif définissant le producteur agricole et par les lois et règlements définissant les critères d’accès aux politiques agricoles.

Services financiers et déploiement d’innovations agricoles au Burkina Fao