Lepage, Fanny professeure adjointe


Université Laval

Professeure adjointe au Département d’économie agroalimentaire et des sciences de la consommation, Fanny Lepage est titulaire d’un baccalauréat en économie et gestion agroalimentaire et d’une maîtrise en économie rurale de l’Université Laval. Elle a réalisé un doctorat à Montpellier Supagro (France) sur le thème de la gouvernance des exploitations laitières et des recherches postdoctorales à Institut national polytechnique de Toulouse sur le sujet des capitaux externes dans les sociétés agricoles françaises.

Research interest

Les recherches actuelles de Fanny Lepage se positionnent dans des cadres théoriques issus des sciences de gestion, de la gouvernance et de l’entrepreneuriat, en s’intéressant tout particulièrement aux enjeux liés à la croissance et à la reprise des entreprises agricoles. Elle agit également à titre de professeure responsable de la Plateforme de formation en entrepreneuriat agricole, qui offre de la formation continue aux producteurs agricoles du Québec.

Direction
Adjin, François Kolawolé - Maîtrise - Studies in progress
Subject :

Connaissances et perceptions des entrepreneurs agricoles à l’égard des dispositifs d’accompagnement

Les dispositifs d'accompagnement des entrepreneurs sont reconnus pour catalyser l'esprit d'entreprise et prévenir les échecs des PME dès leur création.

Dans le secteur agricole québécois, on retrouve des dispositifs d’accompagnement tels que les services-conseils agricoles, des structures d'accompagnement de type incubateurs ou pépinières (Camp d'entrainement en entrepreneuriat agricole, Centre d'initiatives en agriculture de la région de Coaticook, Plate-forme agricole de L'Ange-Gardien, etc.). Chacun de ces dispositifs a sa spécificité et vise des objectifs différents.  

Nombre d’études ont montré que l’efficacité des mesures d’accompagnement dépend de la spécificité du soutien et de son adéquation aux besoins des entrepreneurs. Ceci implique que l’entrepreneur doit bien connaitre ses points forts et ses points faibles d’une part, et savoir où trouver les compétences nécessaires, puis bien exprimer ses besoins d’autre part. L‘entrepreneur doit donc non seulement avoir une bonne connaissance de ses besoins, mais aussi des dispositifs d’accompagnement disponibles et de leur potentiel de contribution à la réalisation de son objectif.

Par ailleurs, les dispositifs d’accompagnement favorisent l’établissement des partenariats pourvoyeurs de ressources externes par l’octroi d’une certaine crédibilité. Cela requiert donc une bonne connaissance et perception de ces dispositifs par les partenaires externes notamment ceux financiers.

Mon projet de recherche se propose de mieux comprendre le niveau de connaissances et la perception des producteurs et de leurs partenaires financiers à l'égard des différents dispositifs d'accompagnement puis les implications sur leur utilisation et les modalités de financement qui sont offertes par les institutions financières.

Hébert, Myriane - Maîtrise - Graduation year : 2021


codirection
Ethier, Marilou - Maîtrise - Studies in progress
Subject :

Titulaire d’un baccalauréat en agroéconomie de l’Université Laval, Marilou a travaillé dans la fonction publique ainsi qu’au département d’économie agroalimentaire et sciences de la consomntmation en tant qu’auxiliaire d’enseignement et de recherche.

Son projet de maîtrise porte sur le financement de la nouvelle relève agricole québécoise lors de son établissement et s'intitule : Besoins financiers et offres de financement de la nouvelle relève agricole québécoise. À l’instar de la population québécoise, l’âge moyen de la population agricole augmente. Le taux de renouvellement souhaitable pour assurer la pérennité et la diversité du secteur agricole est de 50 %. Or, en 2021, ce taux était de 16 % au Québec. Les établissements en agriculture ne suffisent pas à combler les départs à la retraite. Cette tendance menace le secteur agricole, de même que la société québécoise dans son ensemble. Il est ainsi primordial d’analyser le visage de la relève agricole québécoise afin de la comprendre, de l’accompagner et de la voir foisonner.

La barrière à l’entrée la plus considérable lors de l’établissement en agriculture est sans équivoque la barrière de nature financière. Le visage de relève agricole s’actualise en réponse aux changements auxquels le secteur est confronté et à la complexification de cette barrière financière. La traditionnelle relève s’établissant par transfert familial est en déclin, le transfert d’entreprises agricoles hors cadre familial reste marginal, mais constant, tandis que l’établissement par démarrage d’une nouvelle entreprise est en croissance.

Cette nouvelle relève agricole mobilise divers types de financement afin de réaliser ses projets d’établissement. Traditionnellement, le don, l’emprunt bancaire, l’aide gouvernemental, la mise de fonds et le capital amical constituent les principales sources de financement. En contexte de transfert familial, le don occupe une place cruciale dans le montage financier de la relève. Lors d’un démarrage, l’emprunt est la principale source de financement. Bref, chaque caractéristique du visage de la relève agricole détermine plus ou moins les sources de financement accessibles et mobilisées.

Le projet de maîtrise propose ainsi d’explorer s’il existe une adéquation entre les besoins financiers et les offres de financement de cette nouvelle relève agricole québécoise au moment de son établissement.

Direction
Greene, Jessie - Doctorat - Studies in progress
Subject :

Influence des investisseurs internationaux sur les institutions de microfinance dans les pays en voie de développement. Étude transversale et étude du cas de la portée rurale en Colombie.

Avec son projet de recherche, Jessie souhaite mettre à contribution ses années d'expérience professionnelle en microfinance, en investissements et en développement international afin d'étudier l’influence des investisseurs internationaux sur la performance des institutions de microfinance dans les pays en voie de développement.

Globalement, la majorité des 1,2 milliards de personnes vivant dans la pauvreté extrême, vivent dans des zones rurales et dépendent de l’agriculture pour obtenir un revenu et pour se nourrir. Une des nombreuses contraintes au développement économique des zones rurales est l’accès au financement. L’accès à la finance réduit la vulnérabilité en permettant aux ménages ruraux de mieux gérer les pénuries saisonnières de liquidités et en leur permettent de faire face aux événements planifiés et imprévus. Pourtant, globalement seulement 10 % des personnes habitant dans les zones rurales des pays en voie de développement ont accès à des services financiers de base (Banque Mondiale).

Plusieurs institutions de microfinance (« IMF ») offrent des services financiers dans les zones rurales dans le but d’améliorer l’accès et d’encourager le développement économique. Afin de pouvoir prêter des fonds à leurs clients, les institutions de microfinance se financent notamment avec des emprunts de fonds d’investissement spécialisés, souvent basés dans les pays d’Europe et d’Amérique du Nord. Ces fonds ont souvent un double objectif d’atteindre des impacts sociaux, ainsi que de produire un rendement financier. Il s’agit de fonds d’investissement à impact social élevé, ou « investissement d’impact ». De par leurs interactions formelles et informelles, on peut s’attendre à ce que les investisseurs d’impact aient une influence sur la performance sociale des IMF, incluant notamment la portée rurale.

Le projet de recherche constituera la première étude mixte de l’influence des investissements d’impact sur la performance des institutions de microfinance. L’objectif de la recherche en premier lieu est de recenser l’influence des fonds d’investissement d’impact sur la performance des institutions de microfinance dans les pays en voie de développement, particulièrement au niveau de leur portée rurale. En deuxième partie, des études de cas contribueront à identifier les mécanismes par lesquels les ces investissements d'impact peuvent influencer les IMF. Les principaux mécanismes sous étude sont la gouvernance, les contrats de prêt et les échanges lors de visites par les prêteurs. Les indicateurs de mesure de la portée rurale seront aussi étudiés.