Royer, Annie PhD


Professeure agrégée

Université Laval

Annie Royer a obtenu son doctorat en sciences économiques à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne en 2009. Elle a aussi été chercheure postdoctorale à l'université de Wageningen aux Pays-Bas de 2009 à 2011. Elle est titulaire de la Chaire d’analyse de la politique agricole et de la mise en marché collective. Son programme de recherche est pluridisciplinaire et touche l'analyse de la mise en marché collective des produits agricoles, la coordination verticale dans les filières agroalimentaires et les chaînes de valeur, les organisations collectives de producteurs, l'analyse de politiques agricoles, la qualité des produits agricoles et l'innovation.

Research interest

Thèmes de recherche

Mise en marché collective des produits agricoles

Coûts de transaction

Institutions

Gouvernance et coordination verticale dans les filières agroalimentaires

Analyse institutionnelle

Organisation de producteurs

Qualité des produits agricoles

Pavillon Paul-Comtois

2425 rue de l'Agriculture
Département d'économie agroalimentaire et sciences de la consommation,
Pavillon Paul-Comtois,
CMT-4412
Université Laval
Québec, (Québec)
G1V 0A6
418 656-2131 extension : 5923
Annie.royer@eac.ulaval.ca

2009, UNIVERSITÉ PARIS 1 PANTHÉON-SORBONNE, FRANCE

Doctorat en Sciences Économiques : « Analyse néo-institutionnelle de la mise en marché collective du lait : le cas du Québec »

 

2004, UNIVERSITÉ LAVAL, CANADA

Maîtrise en Économie Rurale (M.Sc.) : « Crise de régulation des agricultures françaises et québécoises et perte de multifonctionnalité de l'agriculture. Analyse à partir d'une approche régulationniste »

 

2002, UNIVERSITÉ LAVAL, CANADA

Baccalauréat en Économie et Gestion Agroalimentaire (B.Sc.A.)


Direction
Toupin, Jean-Charles - Maîtrise - Studies in progress
Subject :

La Loi sur la mise en marché des produits agricoles, alimentaires et de la pêche a été mise en place en 1956. Cette dernière a pour objectif d’organiser de façon ordonnée la production et la mise en marché agricole et alimentaire, ainsi que la mise en marché des produits de la pêche et de la fourrure des animaux sauvages. Cette loi donne la possibilité aux agriculteurs et aux pêcheurs québécois de profiter d’une structure de négociation collective des conditions de mise en marché de leurs produits. Cette structure se présente sous la forme de plans conjoints. À l’heure actuelle, il y a plus d’une vingtaine de plans conjoints au Québec, et ce autant à l’échelle régionale que provinciale.

Dans le cadre d'un projet de recherche portant sur la caractérisation du déploiement spatial de l’agriculture au cours des 60 dernières années, pour ensuite le mettre en relation avec son évolution sectorielle et les dynamiques territoriales, la recherche de Jean-Charles dans le cadre de sa maîtrise visera à analyser les plans conjoints sous l'angle de leurs implications territoriales. La péréquation des coûts de transport en production laitière est l’exemple le plus connu. Toutefois, il en existe d’autres par rapport à différents aspects de la mise en marché collective (gouvernance, programme de la relève, etc.). Ce mémoire aura donc pour objectif de répertorier ces implications et d’analyser leur effet sur l’évolution des secteurs d’activités de l’agriculture québécoise. 

Sauvé, Jasmine - Maîtrise - Graduation year : 2021


codirection
Hébert, Myriane - Maîtrise - Graduation year : 2021
Laughrea, Sophie - Maîtrise - Graduation year : 2015
Direction
Robert, Laurence - Doctorat - Studies in progress
Subject :

Un poids, deux mesures : pourquoi le Québec et l’Ontario ont adopté un système différent face à la régulation de la commercialisation agricole collective ?

Les rôles des législations ontarienne et québécoise en matière de commercialisation des produits agricoles sont sensiblement les mêmes, soit de favoriser une commercialisation ordonnée et efficace, dans l’intérêt des acteurs visés et du public. Pourtant, les approches et le style de régulation économique adoptes divergent à certains égards. Par exemple, au Québec, le régulateur économique et tribunal administratif, la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec, détient une trilogie de pouvoirs pour veiller au respect de la législation. En Ontario, le pouvoir quasi judiciaire est dévolu à un tribunal distinct de la Commission ontarienne de commercialisation des produits agricoles, soit le Tribunal d’appel de l’agriculture, de l’alimentation et des affaires rurales, intègré au ministère d’attache. D’un côté́, le régime vise une adhésion obligatoire dans les sous-secteurs réglementés (Québec), tandis que de l’autre, l’adhésion est volontaire (Ontario). À notre connaissance, l’origine et les répercussions de ces variations n’ont jamais été étudiées en termes comparatifs. De plus, la méconnaissance des connections entre toutes les couches du processus de régulation s’avère un handicap à toute évaluation rigoureuse et prospective des régimes.

Le projet de Laurence vise donc à comprendre et évaluer en quoi, pourquoi et avec quels effets les composantes de chacun des systèmes varient. Laurence choisit d’expliquer les divergences dans la configuration des régimes par l’influence des institutions. Des auteurs de diverses disciplines ont formulé des propositions théoriques dans ce sens : l’économie néo-institutionnelle, le management, le droit et l’économie politique. L’une de nos hypothèses est que la tradition juridique affectera la configuration et le style de la régulation du secteur et ses résultats. Des facteurs comme la tradition administrative, les institutions politiques, le type de coordination économique sectorielle, les normes et coutumes, etc. sont notamment analysés dans le cadre de cette étude comparative.

Laurence est boursière de Chaire d'analyse de la politique agricole et de la mise en marché collective. Sa thèse est dirigée par Annie Royer et co-dirigée par Sule Tomkinson, professeure au département de Science Politique de la Faculté des sciences sociales.